Billet N°3

    S'il est vrai que les articles sur l'actualité littéraire ne manquent pas, et que chaque jour voit foisoner son lot de nouveautés publiées, le thème que je vous expose ici n'est pas non plus l'un des plus courants. Au lieu donc de vous livrer une actualité, j'ai décidé ici de vous présenter quelque chose qui revient sans cesse d'actualité à chaque fois que nous les utilisons sans réfléchir:

   Il existe de très nombreuses expressions pour parler de la mort, que nous employons parfois sans forcément savoir d'où elles proviennent. J'ai décidé de prendre ici trois d'entre les plus courantes et vous parler un peu de leur origine et leur emploi.

Et toi, la Mort, tu en connais des expressions qui parlent de toi ? 

J'aime particulièrement celle-ci ! C'est une expression qui a vu le jour (ironiquement!) au 19ème siècle. A l'époque, on utilisait  que très peu de cerceuil pour enterrer les défunts (seuls les classes sociales aisées pouvaient se le permettre). Les mort étaient donc enterrés à même la terre, face vers le haut. L'origine précise de l'expression reste cependant inconnue.

Celle-ci était, on s'en doutera, d'origine militaire. Deux possibles explications lui sont attribuées: 

     1) Lorsqu'ils devaient recharger leur fusil au cours de combats (vers le 17ème siècle), les soldats devaient faire passer leur arme du côté gauche pour pouvoir charger de la main droite. Cela les laissait plus facilement pour cible des tirs ennemis et causait un grand nombre de pertes.

     2) Lors des rythes funéraires en l'honneur d'un soldat tombé au combat, ses camarades avaient pour habitude de pointer leurs fusil au sol du côté gauche, en signe de respect. 

    Il s'agit aussi d'une epression militaire, mais celle-ci remonte aux guerre Napoléoniennes. Les médecins qui traitaient les soldats ne disposaient pas de produits anesthésiants. Pour éviter que le patient ne hurle trop, ils lui donnaient à mordre une pipe. Lorsque le patient mourrait pendant les soins, la pipe tombait de sa bouche et se brisait.

Il y en a aussi d'autres dont l'origine n'est pas vraiment connue, mais qui sont tout à fait délicieuses: avaler son bulletin de naissance, sortir les pieds devant, rejoindre les verts pâturages....  Bref, mille et une manières d'en parler avec humour. 

Et voilà, c'est terminé pour le moment ! Merci beaucoup d'être arrivé jusqu'ici,

et à très bientôt pour de nouvelles aventures littéraires.